Nom du blog :
aslsaumoniersduleff
Description du blog :
Migrateurs du LEFF ASL
Catégorie :
Blog Association
Date de création :
05.05.2018
Dernière mise à jour :
08.09.2025
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Derniers commentairesautre époque autres mœurs! evidemment que ces prélèvements sont aujourd'hui choquants, nous sommes tous d'acco
Par Anonyme, le 03.09.2025
nos fédérations sont à l'origine de cette interdiction de pêche. on lit le contraire sur le net, mais c'est po
Par Anonyme, le 30.06.2025
première finock touchée et perdue, et vous, vous en avez vu ?
xavier http://aslsaum oniersduleff.c enterblog.
Par aslsaumoniersdulef, le 06.06.2025
c'est une évidence qu'il faut aleviner avec la souche de chaque rivière.
plus de surveillance dans les estua
Par Anonyme, le 05.06.2025
bonjour
merci à tous pour vos réflexions pertinentes
c omme vous le dites si bien la pêche amateur n'est au
Par aslsaumoniersdulef, le 03.06.2025
Réunis au sein du pôle R&D sur les poissons migrateurs, l'OFB, l'INRAe, l'Institut Agro et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) ont décidé d'oeuvrer conjointement dans le cadre du projet RENOSAUM (RENOvation de la stratégie de gestion du SAUMon en Bretagne) pour définir de nouvelles limites de conservation pour les populations de saumon bretonnes en vue de définir un nouveau modèle de gestion du saumon en Bretagne.
Le projet RENOSAUM se décline en 2 phases de travail :
En juin 2019, le COGEPOMI a validé la définition de nouvelles limites de conservation du saumon qui reposent sur une définition simple de la conservation : limiter le risque de faibles recrutements en juvéniles de saumon.Sachant que le recrutement varie fortement et aléatoirement, même en contrôlant le nombre de reproducteurs, un événement de faible recrutement peut toujours survenir. Ainsi, les nouvelles limites de conservation sont définies comme le nombre de reproducteurs qui permet de maîtriser le risque d'un faible recrutement.
En accord avec les recommandations internationales de l’Organisation pour la Conservation du Saumon de l’Atlantique Nord (OCSAN), cette nouvelle définition :
Pour les rivières bretonnes, le COGEPOMI Bretagne a retenu la définition opérationnelle de la conservation suivante :
« Ne pas risquer d’être en dessous de la moitié de la capacité d'accueil plus d'1 année sur 4 ».
NB : La capacité d’accueil correspond à la production de juvéniles que l’on pourrait obtenir en moyenne si le nombre de géniteurs n’était jamais limitant (toujours très grand).
Exception faite sur le Léguer et l’Elorn où une ambition complémentaire est ciblée : « Ne pas risquer d’être en dessous de 75 % de la capacité d'accueil plus de 2 années sur 5 ». Sur le Blavet et l’Aulne, rivières canalisées, une réflexion complémentaire sera à mener.
Pour en savoir plus : lien vers la page RENOSAUM du siteInternet de l’Observatoire des poissons migrateurs
Dans un optique de gestion donnant la priorité à la conservation, il convient de limiter l’exploitation. 3 options de régulation de l’exploitation par pêche du saumon sont identifiées :
système appliqué en France (Bretagne / Normandie), Norvège, Finlande et Irlande
Dans ce cas, la fermeture de la pêche peut être calée en fonction du rythme de remontée des adultes pour s’assurer qu’une certaine proportion de la population échappe aux prélèvements. Cette option nécessite de déterminer le rythme de remontée ce qui peut être fait à partir des données aux stations de comptage existantes (Aulne, Elorn et Scorff).
Exemple : Ne pas prélever plus de 15 % des adultes qui remontent la rivière
Système appliqué pour le saumon du Pacifique
Dans ce cas, la pêche n’est ouverte que si la limite d’échappement est dépassée. Les années où les retours sont inférieurs à la limite d’échappement reproducteur, la pêche est interdite. Cette option ne peut être mise en œuvre efficacement que sur les rivières possédant des stations de comptage (Aulne, Elorn et Scorff) car elle nécessite de suivre en continu les retours d’adultes pour caler la date d’ouverture.
Exemple : S’assurer qu’au moins 150 reproducteurs sont remontés dans la rivière avant d’exploiter
Système préconisé par le CIEM (Conseil International pour l’Exploration de la Mer)
A titre de première illustration, 2 scénarios par option de régulation ont été testés par l’INRAe :
Exemple : Pour l’option de régulation « limiter les prélèvements », le TAC est fixé aux prélèvements moyens observés ces 10 dernières années (un TAC castillon et un TAC saumon de printemps).
Exemple : Pour l’option de régulation « limiter les prélèvements », le TAC est fixé à trois fois les prélèvements moyens observés ces 10 dernières années (un TAC castillon et un TAC saumon de printemps).
Ces 6 scénarios (3 options de régulation x 2 scénarios) ont été comparés à 3 scénarios de référence :
Ces 9 scénarios sont évalués à l’aide de critères de performances relatifs à :
Les simulations réalisées suivant les scénarios définis ci-dessus permettent de distinguer 3 groupes de rivières :
* : Une réflexion particulière sera à mener sur les rivières canalisées de l’Aulne et du Blavet ; ni la conservation ni les limites n’ont été définies. Pour autant, dans le cadre de cet exercice, la définition de la conservation utilisée est la même pour toutes les rivières à savoir, « ne pas risquer d’être en dessous de la moitié de la capacité d’accueil plus d’1 année sur 4 ».
** : Le Léguer et de l’Elorn n’atteignent cependant pas actuellement la cible plus ambitieuse retenue par le COGEPOMI « Ne pas risquer d’être en dessous de 75 % de la capacité d'accueil plus de 2 années sur 5 » et ce quel que soit le scénario testé.
À partir de ces exemples, qui n’ont à ce stade qu’une vocation illustrative de la démarche de travail mise en œuvre, une phase de concertation va être menée à partir du 1er semestre 2021 auprès des instances de la pêche pour se positionner par rapport aux différentes options de régulation, en particulier en termes d’acceptabilité et de mise en œuvre.Des nouveaux scénarios de gestion pourront également être proposés.
Suite à la phase de concertation, les propositions remontées par les structures de la pêche seront testées par l'INRAe. Les résultats de ces nouvelles simulations seront présentés et discutées au 2nd semestre 2022 au sein du COGEPOMI en vue de définir et valider un nouveau modèle de gestion du saumon en Bretagne à appliquer à partir de 2023.
Le projet RENOSAUM est piloté par l’INRAE en collaboration avec l’OFB, l’Institut Agro et et encadré par le COGEPOMI (Comité de gestion des poissons migrateurs) des cours d’eau bretons. Un comité de suivi dont Bretagne Grands Migrateurs (BGM) fait partie suit de manière opérationnelle le projet. Au sein du COGEPOMI, le projet est suivi par le groupe de travail Saumon du COGEPOMI. Les décisions sont prises par le COGEPOMI des cours d’eau bretons.
Le présent article a été rédigée à partir d'une note écrite par BGM, en collaboration avec l'INRAe, suite à la réunion du groupe de travail SAUMON du COGEPOMI de cours d'eau bretons. Elle présente l'avancée du projet à la date du 14 février 2020 et les prochaines étapes à venir.
Le contenu de cet article n'est pas un document officiel du COGEPOMI.